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La série de six épisodes s’avère être un palliatif utile pour les fans qui souhaitent simplement d’autres histoires se déroulant dans le monde de Dragon Age et pourrait même susciter l’intérêt des spectateurs non initiés qui sont fans de propriétés similaires.
De quoi ça parle ?
Dragon Age : Absolution se déroule entre Dragon Age : Inquisition et Dragon Age : Dreadwolf. L’histoire se concentre sur Miriam, une elfe qui a échappé à l’esclavage dans l’Imperium Tevinter et est devenue mercenaire. Miriam doit faire face à son passé lorsqu’un vieil ami la rattrape lors d’une dernière mission de l’Inquisition menant dans l’Imperium.
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Dragon Age : Absolution se distingue des autres jeux en termes d’échelle. Il ne raconte pas le genre de saga épique qui bouleverse le monde et pour laquelle les jeux sont connus. Sa structure est, au contraire, relativement simple et concise, centrée sur un casse où Miriam et son groupe tentent de s’introduire dans un palais Tevinter et de voler une relique. Son ambiance ressemble davantage à une aventure de Donjons et Dragons ou à la série animée Legend of Vox Machina, ce qui constitue un changement de rythme rafraîchissant pour la franchise.
Sans ces grands enjeux, la série s’appuie sur le drame des personnages pour alimenter l’histoire. Miriam veut aider son amour, l’agent de l’Inquisition Hira (Sumalee Montano), mais ne veut plus jamais remettre les pieds à Tevinter. Ses émotions et la façon dont ceux qui l’entourent les assouvissent ou en profitent sont les moteurs du conflit.
Mais comme l’histoire est si étroitement centrée sur Miriam, les acteurs secondaires n’ont pas beaucoup d’espace pour eux. Miriam, Hira et Fairbanks (Matthew Mercer), le meneur, sont pris dans une intrigue impliquant l’ambitieux magister Tevinter Rezaren (Josh Keaton). Le mercenaire orlésien Roland (Phil LaMarr), le mage Qunari Qwydion (Ahsly Burch) et le nain sceptique Lacklon (Keston John) sont surtout là pour remplir les scènes de combat tout en apportant un soulagement comique occasionnel et en se faisant les yeux doux. Les performances sont fortes, et chaque personnage mérite d’être exploré plus avant, mais cette série laisse une grande partie du potentiel du groupe sur la table.
Quel est le rendu de l’anime ?
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Visuellement, la série est excellente, bien que familière. Les scènes d’action comportent beaucoup de coupes et de mouvements rapides, parfois accentués par des moments de ralenti pour souligner un tournant dramatique. Il y a quelques scènes où les choses ralentissent suffisamment pour apprécier le travail nuancé des positions de combat et des manœuvres des personnages. Il y a aussi un plaisir unique pour Dragon Age à voir des compétences, des sorts et des objets spécifiques représentés sans tous les artifices du jeu. Une fois encore, The Legend of Vox Machina est un point de comparaison facile, Absolution étant moins burlesque et présentant une animation sans doute plus soignée.
Un sentiment de frustration…
La plus grande frustration d’Absolution est qu’il essaie de jouer sur les deux tableaux pour sa fin. BioWare a positionné Absolution comme un prologue à Dreadwolf. C’est certainement le cas, mais pour que cela fonctionne, la série se termine sur une note non résolue. L’histoire personnelle de Miriam se termine un peu, mais ce n’est pas entièrement satisfaisant car il y a peu de tension dans son arc. Bien qu’il y ait une croissance, il n’y a jamais de doute sur la direction qu’elle prend. Cela a un certain sens compte tenu de son passé et de ses options actuelles, mais cela n’offre pas beaucoup d’accroche. Sans trop en dire, les scénaristes tentent de placer Miriam entre deux autres personnages, mais son attitude envers ces deux personnages ne change jamais, et il n’y a donc pas de montée ou de descente dans le drame. Une relation se termine comme prévu, et l’autre n’a pas vraiment de fin.
Dragon Age : Absolution est une histoire agréable se déroulant à Thedas qui ne surprendra probablement personne mais que les fans apprécieront. Si vous êtes déjà intéressé par Absolution parce qu’il s’agit de Dragon Age, cela vaut probablement la peine de passer les trois heures pour le regarder, à condition de comprendre sa petite échelle et son rôle dans la préparation de ce qui va suivre. Les fans du genre qui lui donneront une chance pourraient se retrouver avec un nouvel intérêt pour la franchise de BioWare.