Une critique fréquente à l’égard de Boruto est que la série a inutilement modifié l’origine de Kaguya et du clan Otsutsuki en en faisant des extraterrestres, introduisant ainsi un élément discordant dans la franchise. Cependant, Naruto: Shippuden avait en réalité déjà suggéré que les Otsutsuki pourraient être des extraterrestres. L’anime a présenté l’histoire de Kaguya d’une manière qui a efficacement préfiguré le « twist » qui allait survenir dans Boruto.
Dans le manga original de Masashi Kishimoto, l’histoire de Kaguya ne remonte qu’à son emprisonnement, ce qui a conduit à la création de la lune. Cependant, l’épisode n°460 de l’adaptation anime de Naruto: Shippuden va plus loin en partageant le premier enregistrement de Kaguya sur Terre. Elle apparaît sur Terre sous la forme d’une boule lumineuse volant dans le ciel qui prend forme humaine en touchant le sol. Par conséquent, les ninja de la Terre la désignent comme une « dame céleste ». Plus tard, Kaguya se décrit elle-même comme la protectrice de l’Arbre Divin, qui, dans une scène antérieure, est montré tombant du ciel sur une météorite.
Ces indices qui ne trompent pas
Même avec une connaissance préalable de ces scènes, il est compréhensible que certains puissent conclure que Naruto présentait à l’origine Kaguya et les Otsutsuki comme des dieux, et non comme des extraterrestres. L’utilisation du terme « céleste » par les ninja lorsqu’ils parlent de Kaguya évoque davantage l’image d’une divinité que celle d’extraterrestres. Cependant, un indice crucial concernant les origines de Kaguya réside dans la manière dont l’Arbre Divin apparaît pour la première fois. Il arrive sur Terre sur une météorite, et les météorites sont plus couramment attribuées à l’espace extra-atmosphérique et, par extension, aux extraterrestres. Cela compte car Kaguya s’identifie comme la protectrice de l’Arbre Divin, et si elle était une déesse, elle aurait probablement utilisé ses pouvoirs divins pour transporter l’Arbre Divin sur Terre plutôt que de compter sur une météorite pour le faire.
