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La série Naruto s’inspire de plusieurs mythologies, incorporant des références dans ses personnages et ses capacités. Dans le même ordre d’idées, les bêtes à queue sont également basées sur des êtres mythologiques issus du folklore de l’Asie de l’Est, avec plusieurs références japonaises et chinoises. Comme il s’agit d’un aspect essentiel de la série Naruto, il n’est pas surprenant que l’auteur ait incorporé plusieurs références cachées derrière leurs noms et leurs apparitions, signifiant ainsi leur rôle central dans l’anime.
Si les fans ont pu remarquer les références mythologiques de Shukaku et Kurama, les autres bêtes à queue sont plutôt difficiles à déchiffrer, surtout si l’on considère le peu de temps qu’elles passent à l’écran dans Shippuden. Malgré ce manque d’attention, chaque bête à queue a été conçue à partir d’êtres mythiques spécifiques, ce qui ajoute un élément de profondeur à l’ensemble du concept.
Queue unique – Shukaku
La queue unique ou Shukaku est basé sur la mythologie japonaise, son apparence et son design se rapportant aux Bake-Danuki ou Tanuki. Alors que le mythe est basé sur une espèce éteinte de chiens viverrins, les Bake-Danuki sont des créatures surnaturelles dotées de pouvoirs de métamorphose.
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La série révèle que Shukaku a d’abord été piégé dans une théière par les prêtres du village des sables cachés. Cela fait référence à l’histoire d’un Tanuki qui se transforme en théière.
Deux queues – Matatabi
Matatabi semble d’abord être une bête à queue basée sur des chats ordinaires. Cependant, il est en fait inspiré par un Yokai japonais nommé Nekomata. Également connu sous le nom Demon Chat Fourchette, Nekomata prend l’apparence d’un chat ordinaire avec une seule queue.
Sa véritable forme se révèle lorsqu’il se transforme en Yokai, sa queue se séparant en deux par le milieu. La référence du deux-queues provient de cette forme Yokai de Nekomata.
Trois queues – Isobu
Isobu s’inspire de divers êtres mythologiques, allant des tortues spirituelles à un démon ressemblant à un requin. Comme il s’agit d’une tortue, l’une des références probables du mythe japonais est Umibozu, un esprit marin qui aurait été aperçu par de nombreux marins le long des côtes japonaises.
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Le nom d’Isobu renvoie à un autre folklore, celui d’un monstre marin démoniaque connu sous le nom d’Isonade. Le nom d’Isobu renvoie à un autre folklore, celui d’un monstre marin démoniaque connu sous le nom d’Isonade.
Quatre queues – Son Goku
Le nom « Son Goku » fait directement référence au célèbre roman chinois du XVIe siècle intitulé « Le voyage en Occident ». Sun Wukong ou Monkey King sont des surnoms couramment associés à ce personnage, et ses références dans les médias chinois et japonais modernes sont très vivantes. Plusieurs jeux vidéo font également référence à Son Goku, comme le Roi Singe de Dota 2 et Wukong de League of Legends.
Dans la série Naruto, Son Goku prend l’apparence d’un singe, reflet du mythe chinois dont il s’inspire. Une autre référence, quoique moins probable, est celle de Satori, un Yokai ressemblant à un singe dans la mythologie japonaise.
Cinq queues – Kokuo
Kokuo a un design unique, basé sur deux êtres mythologiques différents. Il s’inspire du démon cheval Sagari et de l’inquiétante baleine fantôme Bake Kujira. Sagari ne possède qu’une tête qui ressemble à celle d’un cheval, et le design du cinq-queues reflète cet aspect avec seulement le visage qui ressemble à un cheval.
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Le nom du cinq-queues se traduit par « roi respectueux » en japonais, en référence à la célèbre légende du roi Mu de Zhou. Le roi Mu a régné sur la Chine pendant la dynastie Zhou et les mythes le décrivent comme le roi qui rêvait d’atteindre l’immortalité.
Six queues – Saiken
La bête à queue Saiken est une gigantesque limace dotée de six queues dépassant de son dos. Ses racines mythologiques se trouvent dans le folklore chinois, où l’on parle d’un démon ressemblant à un escargot appelé Sazae-Oni. Ces créatures sont également connues pour être des démons métamorphes, prenant généralement la forme de belles femmes pour séduire les marins, à l’instar des Sirènes.
Sept queues – Chomei
L’apparence de Chomei en fait une représentation évidente des scarabées rhinocéros. Ces coléoptères sont connus pour être assez forts, du moins par rapport à leur propre masse. Cependant, le nom Chomei fait référence à un poète chinois du XIIe siècle qui a renoncé à sa vie antérieure pour mener une vie de réclusion.
Connu sous le nom de Kamo no Chomei, la plupart de ses œuvres poétiques étaient liées à la nature et à la réclusion. Les scarabées rhinocéros sont également connus pour se cacher sous des troncs d’arbre et de la végétation pendant la journée afin de s’isoler des prédateurs.
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Huit queues – Gyuki
Gyuki fait directement référence au Yokai Ushi-Oni, un énorme monstre marin connu pour attaquer les plages. Gyuki est une prononciation alternative de Ushi-Oni, ce qui signifie que la bête à huit queues est directement inspiré de ce monstre. Comme les Ushi-Oni ont une tête de bœuf mais sont connus pour être des monstres marins, le bas du corps du huit-queues ressemble à une pieuvre, chaque queue représentant une patte de pieuvre.
Neuf queues – Kuruma
Kurama étant la bête à queue du personnage principal, ses racines mythologiques sont naturellement très importantes. Neuf queues est basé sur un Yokai japonais appelé Kitsune, qui prend normalement la forme d’un démon renard. Les Kitsune sont connus pour être des êtres sages, chaque queue supplémentaire signifiant sagesse et connaissance.
Le nom Kuruma est basé sur une montagne japonaise au nom similaire, connue pour être la demeure de Sojobo, le dieu d’une race mythique de corbeaux appelée Tengu. C’est également à cet endroit que l’on trouve le premier exemple de Reiki, l’art d’utiliser les chakras pour guérir les autres. La capacité de Kuruma à donner du pouvoir à d’autres shinobis grâce à son chakra en est le reflet exact.